Parakou: Loin d'une attaque visée, le Ministre Paulin Akponna choisis la voie de la vérité qui dérange
Dans un pays où le silence politique est souvent plus confortable que la vérité, la prise de parole du ministre béninois de l’Énergie, de l’Eau et des Mines, Paulin Akponna, à Parakou, a fait l’effet d’un électrochoc. Non pas parce qu’elle accuse, mais parce qu’elle met à nu les failles d’un système qui, trop longtemps, a tourné le dos aux réalités du terrain. Ce que certains appellent «polémique», d’autres y voient un sursaut de responsabilité républicaine.
Face à une foule attentive, le ministre n’a pas cherché à pointer des individus. Il a pointé des faits. Des chiffres. Des quartiers sans eau. Des électrifications inachevées. Des financements engagés sans résultats visibles. Son discours, ferme et sans détour, n’avait rien d’une sortie de route : il s’agissait plutôt d’un recadrage de cap. Pour lui, parler vrai est un devoir, pas un luxe. Et le peuple mérite des comptes, non des discours de façade.Dans un secteur aussi stratégique que celui de l’eau et de l’énergie, qui touche directement à la dignité humaine, la transparence ne peut plus être optionnelle. Le Ministre Paulin Akponna le sait. Il est l’un des rares à oser nommer les dysfonctionnements, à dénoncer l’inertie administrative et à revendiquer une rupture claire avec les pratiques passées, sans sombrer dans le règlement de comptes politiques.
Ce choix de vérité ne plaît pas à tout le monde. Certains y voient une manœuvre de positionnement. D’autres, une attaque voilée contre son prédécesseur. Mais à bien y regarder, il n’y a ni règlement de comptes, ni ambition personnelle dans les propos du ministre. Il y a une conviction : l’État doit redevenir crédible aux yeux des citoyens. Et cela passe par la vérité, même inconfortable.
En refusant de se réfugier derrière des bilans institutionnels souvent flatteurs mais éloignés des réalités vécues, Akponna assume une position politique risquée, mais profondément salutaire. Il pose une question essentielle : à quoi sert un mandat ministériel si ce n’est à améliorer concrètement la vie des populations ? Et surtout : que vaut une fonction si elle ne s’accompagne pas de courage ?
Le ministre sait que la confiance ne se décrète pas. Elle se reconstruit, sur la base d’une parole claire, de résultats tangibles, et d’une gestion rigoureuse. En s’adressant directement aux Béninois, il rappelle que l’action publique doit revenir à sa vocation première : servir le peuple, et non se servir.
Loin des calculs partisans, Paulin Akponna pose les jalons d’un leadership nouveau : exigeant, lucide et engagé. Un leadership qui refuse de taire les vérités sous prétexte de préserver des équilibres politiques artificiels. C’est dans ce choix que réside la vraie rupture.
Dans une République en quête de réformes crédibles, ce type de prise de parole ne doit pas être étouffé. Il doit être entendu, prolongé, et surtout accompagné d’actes. Car c’est là que tout commence. En somme, loin de toute posture polémique ou d’accusation, Paulin Akponna incarne pleinement l’esprit de réforme impulsé par le Président Patrice Talon. Sa prise de parole courageuse reflète une volonté sincère de transparence, de rigueur et d’efficacité au service des populations.
À l’image de son chef d’État, le ministre assume un leadership exigeant, prêt à affronter les défis pour transformer durablement les secteurs clés de l’énergie et de l’eau. Plus qu’un simple gestionnaire, Paulin Akponna se positionne en artisan d’un renouveau, convaincu que la vérité et l’action concrète sont les seuls leviers pour bâtir un Bénin prospère et inclusif.
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