Ils sont les artisans silencieux des joutes parlementaires. Du 17 au 20 juin 2025, transcripteurs et réviseurs de l’Assemblée nationale du Bénin se forment à Jeco Hôtel de Dassa-Zoumè pour affûter leur plume. Objectif est de renforcer leurs compétences dans la rédaction des comptes rendus sommaires et intégraux des débats parlementaires.
À l’ouverture de cette session, cofinancée par le PNUD à travers le PARCPOGE, Mathieu Ahouansou, Directeur de cabinet du Président de l’Assemblée nationale, a salué un moment clé dans la dynamique de performance parlementaire voulue par Louis Gbèhounou Vlavonou. Les mots ne sont pas neutres au Parlement : ils racontent l’histoire, traduisent les tensions et construisent les décisions.
Pour Josué Chabi Kpandé, Directeur des Services Législatifs, cette formation est une réponse à un double impératif : assurer la fidélité des débats transcrits et valoriser le rôle central de ces « gardiens de la mémoire vivante du Parlement ». Techniques de prise de notes, neutralité rédactionnelle, normes éditoriales : les participants seront outillés pour faire face aux exigences du métier.
Le coordonnateur du PARCPOGE, Régis Dossou Kpanou, a, lui, insisté sur la rigueur du métier. « Une virgule mal placée peut tout changer », rappelle-t-il. Au-delà des mots, ce sont des piliers de la démocratie que l’on renforce. Car dans chaque compte rendu, c’est un peu de la République qui s’écrit, avec précision, loyauté et sens du devoir.
Commentaires
Enregistrer un commentaire