Les résultats provisoires des élections générales du 9 octobre placent le Front de libération du Mozambique (FRELIMO) en tête dans toutes les provinces du pays, selon des informations relayées par Africa News. Daniel Chapo, candidat du parti au pouvoir, semble se diriger vers une victoire présidentielle. Cependant, ces résultats font déjà l’objet d’une contestation vigoureuse de la part de l’opposition.
Venancio Mondlane, candidat indépendant et principal rival de Chapo, affirme que son propre décompte des voix le place en tête. En réponse aux résultats provisoires, il a appelé à une grève générale pour le 21 octobre afin de protester contre ce qu’il qualifie d’élections truquées. Ce climat de méfiance reflète des accusations récurrentes contre le FRELIMO, accusé par ses opposants de manipuler les résultats électoraux – des allégations systématiquement démenties par le parti.
Le FRELIMO, qui domine la scène politique mozambicaine depuis l’indépendance en 1975, semble vouloir consolider son emprise avec cette nouvelle victoire. Mais l’inquiétude monte, car cette contestation électorale pourrait raviver des tensions politiques latentes, dans un pays marqué par des décennies de rivalités entre le pouvoir et l'opposition.
Les résultats définitifs sont attendus pour le 24 octobre, mais d’ici là, l’escalade politique reste une menace réelle. Les électeurs mozambicains, en se rendant aux urnes, ont aussi renouvelé leur Parlement, ce qui pourrait influencer l’équilibre des forces à venir. Le pays attend donc avec anxiété le verdict final, alors que tous les regards se tournent vers la commission électorale et le Conseil constitutionnel.
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