La justice kenyane a ordonné la suspension du processus de destitution du vice-président Rigathi Gachagua, empêchant ainsi le président William Ruto de nommer un remplaçant avant que l'affaire ne soit jugée. Selon les informations rapportées par Africa News, cette décision intervient dans un contexte marqué par des tensions politiques croissantes.
Jeudi dernier, le Sénat avait déjà suspendu l'audience de destitution, invoquant l'hospitalisation de Gachagua pour des douleurs thoraciques. Malgré les 11 chefs d’accusation qui pèsent contre lui, le vice-président a plaidé non coupable et insiste sur son droit à une défense équitable.
Dans les rues de Nairobi, les avis divergent. Norah Obed, une habitante de la capitale, appelle à la prudence : « Il serait injuste de destituer le vice-président en son absence à cause d’une hospitalisation. Mais si c’était une ruse pour gagner du temps, cela pourrait aussi servir d’avertissement. »
La justice a rappelé qu'aucune décision sur la succession de Gachagua ne sera prise tant que l'affaire n’aura pas été jugée en profondeur. Cette suspension garantit au vice-président l’opportunité de défendre son honneur face aux accusations.
En attendant, le climat politique reste tendu alors que les observateurs se demandent si cette affaire pourrait affaiblir l'administration de William Ruto à un moment crucial.
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