«Ceux qui veulent nous éteindre devront encore attendre », a lancé le militant panafricaniste Kémi Séba sur X (anciennement Twitter) après sa libération ce jeudi 17 octobre. Le fondateur d’Urgences panafricanistes a passé près de quatre jours en garde à vue dans les locaux de la DGSI (Direction générale de la sécurité intérieure) à Paris.
Arrêté pour intelligence avec une puissance étrangère et incitation à l’hostilité envers la France, Kémi Séba reste sous le coup d’une enquête en cours. Les autorités françaises l’accusent d’avoir porté atteinte aux droits fondamentaux, en plus de promouvoir des actions jugées agressives contre la France.
Ce militant controversé, de son vrai nom Stellio Gilles Robert Capo Chichi, est connu pour son combat contre la politique néocoloniale française en Afrique. Déchu de sa nationalité française en juillet 2024, il circulait en Europe grâce à un visa diplomatique, selon les affirmations de son ONG.
Dans un communiqué, Urgences panafricanistes a défendu le déplacement de Kémi Séba en France, justifiant qu’il s’agissait d’une visite à un proche malade. Bien que libéré, Séba reste sous surveillance, et la poursuite de l’enquête pourrait donner lieu à de nouvelles procédures judiciaires.
Cette affaire renforce la polarisation autour de son activisme, mettant en lumière les tensions croissantes entre les autorités françaises et les figures panafricanistes. Pour Kémi Séba, cette arrestation s’ajoute à une longue liste d'affrontements avec l'État français, sans ébranler son engagement à défendre la souveraineté africaine.
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